Saïd Bouteflika, son harem, son hammam et la castration nationale

Publié le par Mohsen Abdelmoumen

Saïd Bouteflika, son harem, son hammam et la castration nationale

Me sentant concerné par les déclarations des énergumènes que sont Abdelkader Bensalah, président illégitime du Conseil de la Nation (Sénat), Saïd Bouhadja, président illégitime de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), « élu » avec moins de 15 % du corps électoral, et bien sûr la panthère rose, le grand « moudjahid » et « martyr », kouider ezzadam Ould Abess, à propos de l’application de l’article 102 et de l’appel à l’intervention de l’armée, j’ai décidé de répondre à ces voleurs et pilleurs de la nation, à ces faux témoins, pour leur dire qu’on ne parle pas la bouche pleine devant la mangeoire et qu’il faut arrêter de se la péter, car ils ne sont rien du tout. La chorale de vieux débris – ce club des 80 ans et plus, si on additionne leurs âges respectifs, on retourne à l’ère de Noé car ces vieillards sont juste bons pour figurer dans Jurassic Park – qui s’est constituée pour la défense de la momie, ce président fantôme, vient nous donner des leçons alors que nous avons formulé la demande d’appliquer leur propre constitution qu’ils ont chiée et qui est un véritable torchon. Nous avons demandé que l’article 102 soit appliqué, c’est-à-dire la destitution du président malade et incapable d’assumer ses fonctions et qui est absent de la scène nationale et internationale, qui apparaît de temps en temps comme le croissant lunaire grâce à des montages de son frère Saïd la folle zella qui devrait se convertir au cinéma tant il est devenu expert en effets spéciaux. Dans la réalité, ces individus, tous autant qu’ils sont, ne défendent pas ce président mourant, ils défendent bec et ongles leur chaise et leur poste qu’ils ont accaparés d’une manière illégale. Ils ont tant tété la vache des orphelins qu’ils ne peuvent plus s’arrêter et tant pis si la vache s’écroule, tant qu’il restera une goutte, ils la suceront. Leurs déclarations relèvent de la science fiction et atteignent la folie pure quand ils s’entêtent à comparer Abdelaziz Bouteflika à Franklin Delano Roosevelt. Aucune comparaison n’est possible. Bouteflika a été victime de deux AVC consécutifs et Roosevelt a été frappé d’une paralysie des membres inférieurs sans que son cerveau en soit affecté. Mensonges et diversions multiples, comme d’habitude : ils essaient de nous faire gober leurs histoires à dormir debout pour justifier l’injustifiable et préserver ainsi leurs privilèges. À défaut d’avoir une alternance politique, on a droit à l’alternance entre les diversions et les scandales dans tous les domaines et tous les secteurs. Mais plus ces malfrats ouvrent le bec, plus je redouble de férocité. Je leur réponds que personne n’a demandé un coup d’État militaire. Personnellement, j’ai écrit pour demander à l’armée de réparer son erreur d’avoir mis Bouteflika au pouvoir en 1999. Ensuite, cette même armée doit accompagner une période de transition qui nous sortira du chaos dans lequel nous ont mis ce régime pourri et ces personnages plus funestes les uns que les autres. Pour la plupart, je les connais personnellement et je connais leur parcours. Ils sont tous là depuis au moins 25 ans ! Ils s’accrochent au pouvoir comme des moules à un rocher, alors que ce sont des bras cassés et que beaucoup d’entre eux sont retraitables comme leur président illégitime que, personnellement, je n’ai jamais reconnu comme président. Et ce n’est pas un Ahmed Ouyahia dont le fils a eu son premier milliard d’euros à 26 ans qui va me contredire, lui qui est un monument de l’échec. Car tous ces voleurs représentent l’échec, ils en sont même le symbole vivant. Après avoir mis le pays sur la paille, ils actionnent à présent la planche à billets avec la catastrophe que cela engendre, surtout en termes d’inflation. Par leur faute, l’Algérie traverse ses pires moments avec une crise politique majeure doublée d’une crise économique et morale, et pour couronner le tout, une crise sécuritaire dont on a vu l’illustration la veille de l’Aïd avec un attentat kamikaze horrible qui nous renvoie à la décennie rouge et noire. Malgré tous les méfaits qu’ils ont commis, eux et leur momie fossilisée, ils osent nous donner des leçons de patriotisme à longueur de journée, eux qui n’ont pour patrie que des banques à l’étranger et des comptes offshore, et des biens immobiliers en France et ailleurs. Attention ! Si vous critiquez leurs méfaits, leur haute trahison et leur gabegie, vous faites de la fitna, vous êtes « la main de l’étranger » et les orteils de Zeus, « vous appelez à une « révolution », vous voulez pousser le peuple à se révolter. Regardez ce qui se passe en Syrie et en Libye ! ». Tels sont les arguments qui sortent de leur bouche infecte à la moindre critique, toujours le même disque rayé, alors que l’Algérie ne peut pas tomber plus bas qu’en ce moment. En effet, qu’y a-t-il de pire qu’une faillite économique, politique, et morale ? Que n’avons-nous pas vu avec vous, bande de traîtres ? Tant que vous n’apprendrez pas à la fermer, je riposterai et je vous remettrai à votre place, que ce soit Bensalah, le pilleur qui est là depuis 25 ans, ou le pédophile et voleur Bouhadja, ou Ould Abbes dont les affaires défraient la chronique depuis très longtemps. Sans parler des autres crapules telles qu’Ali Haddad el kharay qui n’a toujours pas payé ses impôts et dont les travaux sont tous en panne et qui devra un jour passer par la case prison pour détournements, évasion fiscale, surfacturation, transfert illégal des deniers publics. Et bien sûr leur maître à tous : Saïd le sado-maso. À vrai dire, ce ne sont pas les délits qui manquent pour juger toutes ces crapules et le fait de voir leurs trognes dans les journaux quotidiennement est une agression. Qu’est-ce que le règne de Saïd Bouteflika et de son frère a fait de l’Algérie ? Où sont leurs réalisations ? Montrez-nous où sont votre Malaisie, votre Singapour ? Vous êtes derniers dans tous les domaines. Le règne de votre maître et de sa famille crachés d’un hammam de Oujda est une hérésie. Où est parti l’argent issu du pétrole quand il était à 150 dollars ? Où sont les grandes réalisations, les infrastructures ? Montrez-les nous ! Montrez-nous la Californie, l’Allemagne qu’on n’a pas vues ! Le plan Marshal pour reconstruire l’Europe anéantie par la seconde guerre mondiale a coûté 200 milliards de dollars, alors que le règne de Bouteflika qui a transformé l’Algérie en un hammam comme celui de sa mère a coûté plus de 1000 milliards de dollars ! Où est parti cet argent, bande de crapules ! Et vous essayez de noyer le poisson en  nous parlant de votre pharaon ? Pas de diversion, on vous laisse votre président auquel on doit changer les couches comme à un bébé, gardez-le et allez vous faire pendre ailleurs ! Dites-nous où est parti l’argent dilapidé ? On n’a rien vu sur le terrain à part une autoroute endommagée et accidentée comme vos gueules, un tramway ou deux et une mosquée de mégalomane qui s’écroulera au premier séisme. Ou est passé l’argent ? Il est parti chez Fafa, dans votre mère patrie la France dont vous avez tous la double nationalité et dans divers paradis fiscaux. Nous, nous sommes Algériens et fiers de l’être ! Bien plus Algériens que vous, et cette chose-là, vous ne pourrez jamais nous l’enlever ou la piller comme vous l’avez fait avec les deniers publics. Notre algérianité, vous ne pourrez jamais nous la voler ! Donc, fermez vos gueules et arrêtez de justifier l’absence de votre président qui ne date pas d’aujourd’hui, et chiche, ramenez-le prononcer le mot : « Bonjour » ! Le débat est biaisé et vous utilisez tous les moyens pour qu’il en soit ainsi alors qu’il doit porter sur les enjeux d’une véritable sortie de crise qui ne se concrétisera que par votre départ à tous. À votre tête, le frère de la momie qui a usurpé la fonction de président et le président illégitime lui-même, le Highlander. Vous êtes la risée du monde avec un gouvernement qui n’a duré que 80 jours et avec la nomination d’un ministre du Tourisme qui s’est retrouvé sur un siège éjectable pour être limogé au bout de 24h. Le ministre le plus éphémère du monde ! C’était soi-disant une erreur… La véritable erreur, c’est vous et l’absurdité avec laquelle vous dirigez l’Algérie. Votre règne funeste et devenu tragicomique, un vrai cirque ou chacun apporte son lot d’aberrations. Même les moutons de l’Aïd sont devenus verts, et ne nous dites pas que c’est par patriotisme, que les moutons sont des patriotes comme vous et que leur viande est verte comme le drapeau que vous avez souillé ! Soyez maudits ! Rassa khamja (sale race).

Quand on voit les conséquences du règne de Bouteflika sur l’Algérie, il y a de quoi pleurer sur le sort de ce pauvre pays. La corruption s’est généralisée, la société est lobotomisée, on a vu des scènes incroyables lors de l’Aïd avec les rues remplies de sang et de saletés, les plages jonchées de déchets. La populace est devenue mutante et a renoué avec les attentats kamikazes parce que ce régime n’a pas respecté ceux qui ont défendu l’Algérie face au terrorisme. On a vu comment les retraités et les invalides de l’armée ont été réprimés lors de leur marche de protestation, avec deux coordinateurs en prison où ils ont passé l’Aïd. Telle est la récompense offerte à ceux qui ont combattu le terrorisme par un régime aux abois et soumis totalement aux islamistes de tous les courants.  Ceux qui ont défendu la République algérienne sont en prison et ceux qui ont égorgé des soldats sont milliardaires et vivent dans des palaces à l’image des oligarques : c’est la sainte alliance entre les terroristes et les pilleurs de la nation. L’Algérie est livrée à une bande de malfrats, elle est transfigurée et l’Algérien est plus intéressé par la Champion’s League et par un match du Real de Madrid contre Barcelone que par le destin de ses enfants. À vrai dire, Saïd Bouteflika et son frère sont le reflet de cette société qui a perdu tout repère et qui navigue à vue sans boussole, hors temps, hors champ et en dehors de l’histoire. Le charlatanisme s’est répandu à grande échelle et l’intégrisme et l’hypocrisie religieuse ont envahi toutes les sphères. Les familles ne sont plus ce qu’elles étaient naguère, des chiffres témoignent du phénomène du divorce qui a atteint un niveau effarant et les conflits de succession dans les familles concernent presque la totalité des Algériens. La famille a éclaté. L’ère Bouteflika a accéléré le processus et a consolidé le chacun pour soi « nafssi nafssi » (chacun pour sa pomme). L’Algérie qui jadis rayonnait par sa beauté est désormais défigurée. Les martyrs nous ont offert un pays qui aurait pu être un paradis sur terre et au lieu de cela, il est devenu l’enfer avec le chiffre de plus de deux millions d’Algériens qui ont émigré sous l’ère Bouteflika, avec des jeunes qui préfèrent se noyer dans la Méditerranée plutôt que de vivre la castration généralisée, une castration qui se répand comme l’échec qui mine cette société et ce régime pourri jusqu’à l’os. La drogue fait des ravages et les rapports quotidiens de divers services de sécurité sont là pour en témoigner, la criminalité a atteint des niveaux jamais égalés. C’est donc cela l’Algérie des Bouteflika que veulent nous vendre ces crapules qui défendent leurs privilèges aux dépends de ce pauvre pays à l’abandon ? Ajoutons à ce tableau plus que noir, le rôle de la presse et des télé-poubelles qui répandent le charlatanisme, l’ignorance, l’intégrisme et tout ce qui est hideux dans l’humain. Cette pesse coupable de cautionner le processus d’usurpation du pouvoir par le frère cadet de ce président fantôme, cette presse faux-témoin qui s’est vendue et qui a perdu non seulement sa crédibilité, mais son âme. La presse parle de Bouteflika en lui prêtant des décisions de changer soit de walis, soit de magistrats, bref, un président qui fait, qui dit, qui signe, alors qu’on ne le voit plus nulle part ou alors très rarement et de très loin, et qu’on ne sait même pas s’il connaît encore son propre nom. Et ça va continuer comme ça pendant le 5e mandat, tout cela pour l’argent de la pub ! Car le 5e mandat qui se prépare va être un autre mandat de Saïd la folle qui, bien entendu, n’a pas le courage de se présenter devant le peuple et d’affronter l’urne, et pourtant il peut frauder comme il l’a toujours fait. Donc, la posture de se cacher derrière son frère malade est l’endroit idéal pour lui, car il peut usurper la fonction sans prendre de risque. Pour les larbins qui veulent qu’il se présente, pourquoi le ferait-il ? Il dirige déjà dans l’ombre. Ainsi, la presse qui jadis a eu ses martyrs de la plume, est devenue une prostituée totalement soumise à son maquereau, le régime pourri. L’école, quant à elle, lobotomise plutôt que d’instruire et d’offrir un horizon rayonnant à une jeunesse perdue sans repères qui est gavée par un discours religieux fanatique qui ne produira que des projets de terrorisme, des bombes à retardement, car à défaut d’instruire et d’offrir des connaissances, les charlatans vendent leurs rêves morbides à la jeunesse algérienne qui n’a d’autre horizon que la mer Méditerranée ou le chômage et le fanatisme religieux qui jouera le rôle d’exutoire. Tous les secteurs, toutes les sphères, sont touchés par cette crise morale qui s’ajoute à la crise économique et politique. Même le sport n’y échappe pas, on a vu les scandales aux différents événements sportifs mondiaux où l’Algérie est toujours à la traîne des autres pays, et pourtant des milliards sont partis en fumée dans le secteur du sport. Que restera-t-il de l’Algérie ? On se pose la question et on la pose aussi à ces corbeaux de malheur qui ont violé le pays et castré sa population. L’Algérie actuelle mérite-t-elle le sacrifice de nos martyrs ? La réponse est bien évidemment non. Et si je continue à écrire, ce n’est pas pour les vivants, c’est pour les martyrs qui sont partis pour un idéal, parce que quand on voit la situation du pays et cette populace qui, par son silence et son aliénation, soutient le régime comme la corde soutient le pendu, on n’a pas envie de s’engager ni d’écrire quoi que ce soit. Comme dit l’adage, kama tkounou youwala aleikoum (vous êtes dirigés par des dirigeants à votre image). Je me rappelle une conférence organisée par les Cocos d’Alger qui sont devenus ultralibéraux et multi-milliardaires, un brave officier de l’ALN, un vrai moudjahid, pas un faux comme Ould Abbes, y avait assené une phrase que je garderai en mémoire toute ma vie : « la corruption et el fassad sont dans nos  propres familles, comment voulez-vous qu’on les combatte efficacement ailleurs ? ». Hier, des militantes dont Amira Bouraoui et un militant du parti Jil Jadid de Djilali Soufiane ont manifesté à Alger pour l’application de l’article 102, ce qui est leur droit le plus absolu. Ils ont été encerclés et embarqués par un dispositif impressionnant des forces de sécurité comme si nous étions en temps de guerre. Des femmes ont bougé alors que des castrés passent leur temps à commenter sur Facebook et à regarder les événements comme s’il s’agissait d’un autre pays et qu’ils n’étaient pas concernés. Où sont passées votre rajla et votre virilité ? Comme dis le proverbe : aicha kheir men ayache (une femme vaut mieux que 10 000 hommes). Vous bombez le torse et vous jouez au coq, mais ce pouvoir vous a enlevé toute virilité. Un régime qui a peur d’un T-shirt sur lequel est imprimé le nombre 102 est-il digne d’un quelconque respect ?

Il s’avère que le destin de l’Algérie n’est pas entre les mains des Algériens. Si ce n’était pas le malheur de ce pauvre pays malmené et souillé, je n’aurais aucun intérêt à parler et à répondre à ces crapules dont je connais le parcours de la plupart, un parcours qui n’a rien de glorieux, jalonné par la trahison, le détournement et le mensonge. J’ai publié dans différents organes mais je ne l’ai pas fait pour une contrepartie quelconque, je l’ai fait bénévolement, et ça, les crapules de tous bords et de divers égouts le savent tous. Je ne suis pas un journaliste, je suis un activiste et un citoyen. Il n’y a aucun honneur à se définir journaliste aujourd’hui en Algérie. Le fait d’être incorruptible, bien qu’ils aient essayé de me corrompre, restera ma force de frappe face à ces traîtres de la nation. Koul kaboul yachad famou(chaque bâtard doit fermer son clapet) et tout le monde est libre de donner son cul à qui il veut : koul wahed yamad zakou à qui il veut. Les enchères sont ouvertes, Mesdames et Messieurs, et l’Algérie est à vendre comme un fruit de mer sur l’étal d’un marché matinal. En fait, elle a été vendue il y a bien longtemps aux puissances occidentales. Les larbins et eunuques ont assisté à la vente et ont applaudi la défaite d’un peuple et d’une nation. Le destin de l’Algérie en ces temps maudits est entre les mains de Paris et de Washington. Certes, ce n’est pas nouveau. Ce que doit comprendre ce régime et ses chiyattine et rkhass, c’est qu’ils ne sont rien du tout même s’ils prétendent être quelque chose. Ils ne produisent rien et la seule entreprise qui vend le sous-sol algérien aux multinationales, la Sonatrach, est dirigée par un agent imposé par le lobby pétrolier et qui a purgé une peine de prison pour espionnage et intelligence avec l’ennemi, le sieur Ould Kaddour, une autre crapule dont le fils fait des affaires juteuses en Espagne avec l’argent de la vache des orphelins. Bien sûr, sous l’ère Bouteflika, quand tu es un traître en Algérie, tu as immédiatement un poste important et un avenir radieux, et quand tu es un patriote, on te menace, on t’emprisonne et on en arrive même à te tuer. Telle est l’Algérie d’aujourd’hui, une Algérie qui a perdu sa souveraineté et qui sera bientôt fixée sur son destin, à savoir un 5e mandat pour la momie, voulu par les grands électeurs que sont Paris et Washington. Donc, si nous avons demandé à l’armée de réparer une erreur, et j’en ai parlé sur un plateau de télévision récemment, je savais d’avance que la vraie décision est en France et aux USA. À défaut d’avoir consolidé notre indépendance, nous avons perdu notre souveraineté parce que nous ne produisons rien, à l’image des pays arabo-musulmans qui ne produisent aucune valeur ajoutée pour l’humanité, ce qui nous place en dehors de l’histoire. Quand les quelques gouttes de pétrole qui restent s’assècheront et que les réserves de gaz s’évaporeront et deviendront des comptes en Suisse et ailleurs, nous connaîtrons les conséquences de la mauvaise gestion et de la rapine qui ont ravagé l’Algérie et qui l’ont placée sous la tutelle de la France et des États-Unis. Ces deux puissances sont les seules qui peuvent décider du destin de l’Algérie, à savoir soit le dépècement du pays, soit son maintien sous protectorat jusqu’à nouvel ordre. Telles sont les seules perspectives qui s’offrent à l’Algérie aujourd’hui. L’histoire se répète toujours et si un jour ceux qui ont perdu l’Andalousie ne s’en sont jamais remis, vous aussi vous allez pleurer comme des femmes ce que vous avez perdu en tant qu’hommes. Et je ne parle pas ici des traîtres qui vont rejoindre leurs biens et leurs familles à l’étranger, je parle bien sûr de ceux qui n’ont pas su consolider l’indépendance en créant des institutions fortes, en construisant des contre-pouvoirs et un État moderne. Non, au lieu de ça, vous avez privilégié le culte de l’homme providentiel qui est aujourd’hui sénile, et qui a emporté dans sa chute tout un pays en répandant son handicap à tout un peuple. Quand tu ne produis pas ce que tu dois manger et ce dont tu dois te vêtir, quand tu n’offres pas un enseignement et des soins de qualité, tu n’as aucune indépendance. Viennent ensuite la déliquescence, le régionalisme, le clientélisme, le despotisme pour terminer le travail de sape. Voilà où nous en sommes, donc à ces corbeaux de malheur, nous disons que notre rêve est légitime parce que nous avons cru en l’Algérie quand eux n’ont cru qu’à leurs comptes en banque à l’étranger et leurs privilèges et qu’ils sont très loin de comprendre le monde actuel, eux qui n’ont même pas de compte Twitter ou Facebook et qui vivent dans le néolithique plutôt que dans l’ère moderne. Le destin de l’Algérie est entre les mains des grands électeurs. La France et l’Amérique trancheront et vous devrez tous attendre le verdict et ce n’est pas la peine de la ramener et de péter plus haut que son nez. Il ne restera au peuple que des larmes après avoir été spolié par une minorité de traîtres sans honneur. Le scénario le plus catastrophique s’avance et je ne suis pas là pour mentir pour quelques dollars comme ces cancres mais pour faire le constat et pour dire la vérité. C’est mon rôle de citoyen lanceur d’alerte. Les partis politiques, les associations, la presse, sont tous corrompus et domestiqués, et ils sont tous dans le culte de la mangeoire qui est devenue une religion comme la corruption. Ils servent de caution au régime pourri en ramassant les miettes qu’on leur jette. Face aux maux que vous avez causés à l’Algérie, nous avons les mots qui vous combattent et qui vous montrent sous votre vrai visage, celui de colonisés qui ont abandonné notre souveraineté nationale, qui ont vendu le pays aux puissances étrangères qui font de l’Algérie ce qu’elles veulent. Alea jacta est.

Mohsen Abdelmoumen

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