Déstabilisation de l’armée par Saïd Bouteflika : objectif 5e mandat

Publié le par Mohsen Abdelmoumen

Déstabilisation de l’armée par Saïd Bouteflika : objectif 5e mandat

L’hypothèse d’un 5e mandat se concrétise de jour en jour pour le président sénile et impotent Abdelaziz Bouteflika. 5emandat qui, bien sûr, continuera à servir les intérêts des gangsters qui ont usurpé la fonction de président, à leur tête Saïd Bouteflika et son allié du moment, Ahmed Ouyahia. Tout le monde s’est mis d’accord pour cette option et afin de dégager la route du 5e mandat de tout obstacle, Saïd Bouteflika continue sa purge contre l’armée, cette même purge qu’il a entamée depuis bien longtemps et qui a conduit à la mise à la retraite de centaines d’officiers supérieurs des services de renseignement du DRS. Cette fois, d’après mes sources qui sont très au fait de ces questions, Saïd Bouteflika a nommé l’un de ses proches, le général Benziane Mokdad, à la tête de la DPM, le général de corps d’armée Gaïd Salah qui avait proposé un autre nom n’a pas pu imposer son choix. Mokdad a introduit une liste additive le 3 ou le 4 juillet, alors que les mises à la retraite des généraux sont toujours faites fin juin par une commission du haut commandement. Résultat, le général Fateh Athemna, inspecteur général de la DPM, à la grande surprise du haut commandement, vient d’être admis à la retraite ce 17 juillet sans aucun motif, ni âge, ni réglementation, ni affaire de corruption, il lui est reproché d’être proche de l’ex-DPM, celui qui a tenu tête à Gaïd Salah et qui a répondu à Noureddine Boukrouh. Le général Athemna a fait appel à l’adjoint du chef d’état-major pour qu’il lui offre une nouvelle fonction et a pris contact avec le DPM pour lui signifier qu’il y avait un poste vacant. Le DPM lui a rétorqué aussitôt que c’était impossible, donnant des raisons dérisoires qui ont fait comprendre au général Athemna qu’il ne voulait plus de lui. Il a alors pris contact avec l’avocat du général Nezzar pour intenter une action en justice. Le général Nezzar, dès qu’il en a pris connaissance, a recommandé au général Athemna de renoncer. Il est intéressant de savoir que le père du général Athemna est un ami intime de Monsieur Zeroual. Mes sources au sein de l’armée m’ont textuellement affirmé que la feuille de route de Mokdad est de purger le haut commandement de l’armée de tous les éléments issus de l’est et de la grande Kabylie, pour les remplacer par des éléments de l’ouest du pays. Dans la foulée de l’éviction du général Athemna, le chef d’état-major du commandement de la Gendarmerie nationale, le général-major Ammar Bahlouli, vient d’être remplacé par le général Ghali Belkecir. La majorité des wali sont de l’ouest, la majorité des membres du gouvernement sont de l’ouest, idem pour les ambassadeurs, et cette politique régionaliste s’étend maintenant à l’armée avec les conséquences gravissimes que cela implique. Une véritable catastrophe se déroule donc dans le silence le plus opaque. Je n’ai pas cessé d’alerter l’opinion à travers mes articles sur la menace que constituent Saïd Bouteflika et son clan sur la cohésion de l’armée. Aujourd’hui c’est un fait, sous la houlette de Saïd la Folle, le régionalisme touche de plein fouet l’institution militaire et tous les corps sécuritaires du pays, bien que la famille Bouteflika n’existe pas dans l’état civil algérien, ce qui signifie qu’elle n’est ni de l’ouest ni de l’est ni d’ailleurs. Cette famille maudite provient du Maroc et n’a aucun ancrage en Algérie mais, hélas, c’est elle qui mène le bal en Algérie.

Cette famille a causé la ruine du pays à tous les niveaux avec un président absent de la scène nationale et internationale et les problèmes ne font qu’empirer, qu’ils soient politiques ou économiques. En effet, à l’international, que pèse encore l’Algérie dont la voix est devenue inaudible et qui n’influe plus dans aucun dossier dans le monde ? Au national, le handicap du président s’est répandu à tous les étages de la décision politique et ce ne sont pas les montages vidéo de Saïd Bouteflika aidé par le nouveau cinéaste Ahmed Ouyahia qui vont nous prouver le contraire. Dans une récente apparition du président Bouteflika lors de la visite du Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, Ouyahia nous a montré qu’il dirigeait l’équipe de tournage de l’ENTV en faisant des gestes de la main pour arrêter les prises de vue sur le président zombie. Quand donc ce show s’arrêtera-t-il ? C’est un véritable calvaire de voir le même cirque à chaque fois que des voix interpellent ce régime pourri pour lui rappeler que le bon sens le plus élémentaire voudrait que l’on laisse ce vieillard tranquille et que l’on cesse de l’utiliser afin qu’un pouvoir occulte non identifié subsiste. Nous savons tous que le président Bouteflika est incapable d’exercer ses fonctions et toutes les singeries destinées à nous convaincre du contraire renforcent notre conviction et nous plongent dans la honte. Nous sommes devenus la risée du monde à force d’exhiber ce président gâteux et bavant devant des chefs d’État et cela nous donne envie de vomir. À chaque fois que quelqu’un parle du président et déclare qu’il doit laisser sa place et qu’un changement doit s’opérer, l’équipe technique de la présidence dirigée par le metteur en scène Saïd Bouteflika aidé par son assistant Ouyahia se met en branle. Les mafieux qui ont usurpé la fonction du chef de l’État paniquent et sortent le vieux président grabataire de son lit pour le brandir devant les caméras afin de nous prouver qu’il est toujours vivant et que l’on peut aller jusqu’en 2019, voire même vers un 5e mandat dont les contours sont en train d’être dessinés et qui servira les intérêts et les privilèges des escrocs qui ont pris le pays en otage. Sur le plan économique, bien que la faillite soit totale, et c’est venu de la bouche d’Ahmed Ouyahia lui-même, le régime pourri a opté contre vents et marées pour la planche à billets alors que les experts – et non des moindres – n’ont pas cessé de tirer la sonnette d’alarme sur ce processus mortel. Mais Monsieur le non-conventionnel Ouyahia n’écoute personne, et Saïd Bouteflika non plus, ils sont dans leur tour d’ivoire, dans leurs palais, et se foutent royalement des avertissements éclairés. Comme ils se foutent du prix de la tomate et des patates et si le peuple algérien a faim. Ils s’en foutent parce qu’ils se sont constitué un patrimoine en milliards de dollars sur le dos des citoyens algériens et qu’ils ne se sentent guère concernés par la situation de précarité économique que vit le peuple algérien dans sa majorité. Ils se foutent aussi des rapports de diverses institutions étrangères comme The Washington Institute for Near East Policy qui déclarait dans un de ses rapports daté de février 2017 que le président « Bouteflika est confiné dans un fauteuil roulant et incapable de parler », et le plus récent The Global Risk insights qui titrait le 7 octobre dernier Une nouvelle guerre civile menace-t-elle l’Algérie ? dans lequel il brosse un tableau noir de la situation algérienne et qui déclare, entre autres, que « les élites sont très probablement préoccupées par leur propre survie, ce qui nuit à leur capacité à résoudre les problèmes sociaux et économiques en ce moment critique » et que « l’Algérie est à l’aube d’une période d’instabilité à haut risque ». Mais Ouyahia fait la sourde oreille et pratique un déni ahurissant en disant : « l’Algérie n’est pas en train de s’effondrer et le président de la République dirige le pays ». Comment peut-on mentir aussi effrontément ? Vers qui sont dirigés ces mensonges ? Pas vers le peuple algérien qui n’est pas dupe, et ce, depuis longtemps, alors quid ? Ouyahia est un facteur de déstabilisation à lui seul. Son discours porte les germes du séparatisme. Par exemple, son insistance à provoquer les populations du sud avec la production de gaz de schiste alors que celle-ci est abandonnée aux États-Unis et en France parce que non rentable, sans parler des dégâts environnementaux qu’elle entraîne, en est la preuve. Ouyahia œuvre-t-il pour un agenda étranger ? Le fait de dire que l’Algérie n’est pas en train de s’effondrer est justement la preuve du contraire. Pour qui Ouyahia travaille-t-il ? Le risque majeur de l’Algérie n’est pas la main de l’étranger, mais vous-mêmes, tous tant que vous êtes ! Vous êtes tous illégitimes, vous n’avez aucune institution forte, et le pays s’enfonce, tel un bateau mené par des fous, dans un océan de tempêtes. Mensonges, Monsieur Ouyahia, mensonges ! Quand Ouyahia nous chante « Tout va très bien Madame la Marquise », tout en annonçant en même temps la faillite du pays, je rappelle pour ceux qui ne connaissent pas la période des années 90 ou pour les amnésiques, qu’on a sérieusement envisagé à l’ONU à l’époque de Koffi Annan, de mettre l’Algérie sous tutelle de l’ONU en 1997-98. Est-ce là que vous prévoyez de nous ramener, bande de crapules ?

On voit des jeunes gens, des femmes avec enfants et même des vieillards, quitter le pays pour gagner l’Europe sur des embarcations de fortune. Certains n’atteignent jamais la côte européenne et se noient dans la Méditerranée, image terriblement prémonitoire de ce qui nous attend. Plus d’un million d’Algériens ont quitté le pays sous le règne de Bouteflika. Qui est responsable de cette situation ? Ce n’est pas le peuple, Monsieur Ouyahia. Ce n’est pas le peuple non plus qui a ouvert des comptes offshore dans les Iles Vierges Britanniques, à Doubaï ou en Suisse, et autres paradis fiscaux. Ce n’est pas le peuple algérien qui a acquis des biens immobiliers dans les plus belles avenues du monde, à Paris, à Londres, à Las Vegas, ou ailleurs. C’est vous, les nouveaux colons dénués de tout sens patriotique qui avez saigné la vache des orphelins en trahissant le serment de Novembre qui ne représente rien pour vous. Votre seule patrie se constitue d’une banque et de privilèges, et je vous connais tous un par un. Donc, faillite politique, faillite économique, et Saïd Bouteflika entreprend de continuer à porter des coups à l’armée qui est la dernière forteresse. Même si elle a subi des déstabilisations, notamment en voyant se démanteler les différents services comme le DRS, voilà qu’elle est encore une fois une cible pour le plan d’un énième mandat de trop. En s’en prenant à l’armée, Saïd Bouteflika et son clan nous montrent qu’ils n’ont aucune limite. Seul pour eux compte un 5emandat, qui, dans la réalité, sera un autre mandat pour Saïd le sado-maso qui ne se lasse pas du pouvoir et de la richesse qu’il procure. Dans cette optique, la purge a recommencé et ne s’arrêtera pas. Toutes les voix au sein de l’armée qui ne sont pas d’accord avec le 5e mandat seront éliminées. La seule institution encore debout est sur le point de s’effondrer comme le reste. Saïd Bouteflika et son groupe de mafieux savent qu’aucune autre force à part l’armée ne peut s’interposer à leurs calculs mortifères. Il faut aussi remarquer que les menaces du ministre de l’Intérieur visant les corps sécuritaires dont certains membres sont actifs sur les réseaux sociaux s’inscrivent dans cet objectif. Pour les gens de l’armée, c’est : soit vous êtes avec nous, soit vous sortez ; et pour le peuple, c’est : soit nous, soit le chaos, comme on l’a vu avec les reportages TV rappelant au peuple algérien la décennie rouge et noire tragique qu’il a vécue et dont l’ordonnateur n’est autre que Saïd Bouteflika, avec son exécutant des basses besognes Ahmed Ouyahia. Celui-ci est en train de jouer un grand rôle dans l’avènement du 5e mandat, parce qu’on lui a confié la mission de remplacer le président dans toutes les activités telles que recevoir les dirigeants étrangers même s’ils ne se bousculent pas aux portes d’Alger, car ils savent dans quel état se trouve le président Bouteflika. Tout cela pour atteindre 2019 et aller au 5e mandat. Je ne cesserai pas de réclamer la remise en liberté immédiate des coordinateurs du mouvement des retraités et des invalides de l’armée qui sont en prison pour avoir réclamé les droits des vrais patriotes. Certains ont perdu leurs membres pour la sauvegarde du pays, d’autres sont morts en combattant les terroristes. Ce sont eux les vrais patriotes et pas Ahmed Ouyahia le chef des oligarques ou el kharay Ali Haddad et ses quarante voleurs ou encore Saïd el Zella (la folle) e tutti quanti. Un régime qui maltraite ses soldats et méprise son peuple n’est pas digne de respect, car nos soldats sont issus du peuple et notre armée est une armée populaire, elle n’est pas au service d’une caste ou d’une personne, elle est au service du peuple. Il faut que cela rentre dans vos têtes de tarés et de dégénérés !

Je tiens à faire ici un aparté pour mettre les points sur les i auprès de certains. Personnellement, la dernière manifestation à laquelle j’ai participé était celle de 2001 en soutien à nos camarades de la grande Kabylie, ceux du printemps noir. Certains opposants de pacotille d’aujourd’hui ne connaissent pas cette grande manifestation. Nous avons bloqué Alger et les mercenaires du régime nous ont caillassés : des torrents de pierres et de projectiles divers nous sont tombés sur la tête, et il y a eu mort d’hommes dans cette manif. Un de mes camarades, un vieux  communiste de Jijel, n’a pas supporté les gaz lacrymogènes et j’ai vu mon vieux camarade asthmatique suffoquer. C’est que nous en avons tellement vu dans notre vie de chiens pourchassés par le régime pourri et ses alliés stratégiques que sont les islamistes terroristes ! J’ai du porter cet homme âgé jusqu’aux hauteurs d’Alger. Dans une bataille, on n’abandonne jamais nos camarades. Et à tous les petits cons qui se prennent pour le Che, je vous dis qu’il y a eu des grands militants avant vous et qu’il y en aura après vous. Je suis de l’est algérien, j’ai manifesté alors que je suis de l’est, de la terre de Jugurtha, de Takfarinas, de Dihia et de Koceila, j’ai soutenu le printemps noir, et on a failli perdre la vie. Alors, à la niche, les caniches. Les opposants de Facebook et de 2017, ce n’est pas ma tasse de thé, et pour ceux qui m’ont posé des questions, du genre « est-ce qu’on vous a déjà interpellé ?», je leur réponds, oui,  on m’a interpellé et la dernière fois, c’était dans les années ‘90 quand certains étaient encore dans leurs couches, alors pas de surenchère. L’Algérie va mal et c’est à cause d’un régime pourri et d’un multipartisme biaisé qui n’a produit que des mutants. La preuve, c’est ce vide mortifère que vit le pays à tous les niveaux. La solution n’est pas chez ceux qui ont produit l’échec. Préparez vos mouchoirs et vos iphones pour les manifs factices contre le 5e mandat et pleurnichez, car le combat, le vrai, il fallait le mener avant. Maintenant, c’est trop tard, tarlouzes et cruches passionaresques de mes c… Il est trop tard ! Celui qui se sent chatouillé par mes propos n’a qu’à se gratter.

Sur un autre volet, on remarque un délabrement total des partis politiques qui ne servent à rien. D’ailleurs les prochaines élections ne seront rien d’autre que de nouvelles élections de la chkara, comme d’habitude. Nous voyons en outre une « société civile » qui, à part ramasser les miettes, est parfaitement inutile. On assiste également aux chamailleries pathétiques de quelques  salonards égocentriques qui représentent le désespoir d’une nation et qui se disent intellos, alors qu’ils ne sont que des bobos mortellement ennuyeux. Quant à la presse qui est corrompue dans sa globalité, on a vu que le mot solidarité ne signifie rien pour elle car pas un mot de sa part concernant les journaux qui disparaissent et les médias qui ferment, avec ce que cela entraîne comme conséquences sociales, des centaines d’emplois perdus et des familles entières qui s’en retrouvent paupérisées. Il est hallucinant de constater qu’il n’y a aucune solidarité dans cette profession. C’est pour cela qu’un jour j’ai dit qu’il n’y a aucun honneur à être journaliste algérien et je le maintiens, car c’est chacun pour sa pomme. C’est à pleurer quand on se souvient des martyrs de la plume qui sont tombés sous les coups des islamistes. Quant aux quelques voix d’opposants sans parcours politique ni expérience de lutte qui s’agitent, ce sont des idiots utiles qui servent de caution à un régime qui ne s’embarrasse d’aucune gêne pour sauver les apparences démocratiques. On a vu le visage ensanglanté de l’activiste Rachid Nekkaz devant un immeuble à Neuilly-sur-Seine à Paris où l’ex-secrétaire général du FLN a acheté un appartement avec l’argent qu’il a détourné. Le fils d’Amar Saïdani n’a pas apprécié que Nekkaz manifeste son désaccord devant le logement parisien de son père et a agressé physiquement l’activiste algérien qui a dû être transporté à l’hôpital. Plainte a été déposée mais le fils Saïdani n’a pas été inquiété. Pourquoi la France protège-t-elle Saïdani ? Nous ne vous pardonnerons jamais de permettre à vos rejetons de salir l’image – le peu d’image qu’il reste – de l’Algérie à l’étranger. Les martyrs du glorieux FLN se retournent dans leur tombe en voyant ces images effroyables de violence d’un régime qui peut aller jusqu’à tuer pour conserver ses privilèges. C’est un avertissement pour tout le monde. Le régime montre qu’il a l’appui de la France et que celui qui bouge recevra le châtiment. Que l’on soit d’accord ou non avec Nekkaz n’est pas le vrai débat, le plus important c’est comment les responsables algériens se sont octroyé des biens à l’étranger et ne s’en cachent même pas. Comment des responsables politiques tels Saïdani qui a passé son temps à attaquer les services de renseignement algériens et leur chef le général Toufik a acquis des biens au vu et au su non seulement de l’ancien colonisateur mais de toute la planète. C’est valable pour l’actuel PDG de la Sonatrach, nommé à ce poste malgré qu’il ait été condamné pour intelligence avec l’ennemi, soit la CIA, qu’il en a purgé une peine de prison, et qui se retrouve avec des biens en France et en Espagne. C’est valable pour Ouyahia le non-conventionnel dont la famille possède des biens en Algérie et à l’étranger. On a également vu le scandale de Sellal, et la honte de voir le mari libanais de sa fille ramasser la cagnotte en s’emparant de l’argent du peuple algérien lorsqu’il a dépouillé la fille de Sellal. Et j’en passe. Des livres entiers pourraient être écrits sur les frasques et les scandales de ce régime pourri depuis des années. Alors, retenez-vous de donner des leçons de patriotisme, rincez-vous la bouche avant de parler de l’amour de la patrie, vous n’avez aucune idée de ce que veut dire aimer son pays, et vous êtes le cancer de l’Algérie.

Je continue à dire que le destin de l’Algérie n’est plus entre ses mains et que ce sont les puissances étrangères qui décideront de la suite des événements. Comme disait Ibn Khaldoun, les tyrans et les despotes ramèneront les conquérants et les envahisseurs. Nous rétorquons aux crapules qui n’arrêtent pas de nous agiter la Libye et la Syrie sous le nez, que si l’effondrement de l’Algérie arrive – que dieu nous en préserve- ce sera votre faute. Vous en serez historiquement les responsables exclusifs. Ce ne seront ni les Martiens, ni les Plutoniens ou autres extra-terrestres, mais vous seuls. Ce sera la faute de votre régionalisme, de votre clientélisme, de votre mauvaise gestion, de votre népotisme, de votre trahison, et de votre corruption. Si cela arrive, vous prendrez les avions vers vos biens à l’étranger, vers vos villas et appartements que vous avez acquis avec l’argent des Algériens que vous avez pillé, et il ne restera au peuple que les larmes, des larmes de sang, car sans vous l’Algérie aurait pu être un paradis sur terre, mais vous l’avez transformée en enfer quotidien. Vous êtes les continuateurs des colons qui ont mis notre patrie à sac. Vous êtes dans la continuation de « l’œuvre colonisatrice ». Heureusement, il y a la mort, bande de bâtards, et devant la mort nous sommes tous égaux. Tout le monde, riche ou pauvre, honnête homme ou voleur, finira dans un trou. Mais les derniers instants, juste avant le grand saut, sont décisifs. Si l’honnête homme partira sereinement, entouré de l’affection et du respect de tous, qu’en sera-t-il pour le voleur ou le traître ?

Mohsen Abdelmoumen

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