Plainte contre Mohsen Abdelmoumen : Zitout et ses acolytes se dégonflent

Publié le par Mohsen Abdelmoumen

Belgique Zitout
L’escroc notoire Larbi Zitout. D. R.

Le comité de soutien au journaliste militant Mohsen Abdelmoumen a appris que les membres de Rachad, dont Tahar Zitout, de nationalité belge et néanmoins frère de Larbi Zitout, Abderrahim Rakik, issu de la même région, à Laghouat, de nationalité hollandaise et détenteur d’une société en Belgique, ainsi que Hamid Amar, de nationalité belge et originaire lui aussi du même village, se sont dégonflés et n’ont pas assisté à l’audition programmée par la police de Liège avant-hier mercredi. Leurs avocats ne se sont pas présentés non plus, chose qui annule de fait la plainte déposée par les concernés contre le journaliste.

Selon l’influenceur Rafaa, l’avocat Djamel Yalaoui, membre du barreau de Paris, s’est constitué en tant qu’avocat, à titre gracieux, pour défendre Mohsen Abdelmoumen en guise de soutien à l’action de ce dernier en faveur des causes justes.

Mohsen Abdelmoumen, connu pour sa défense inconditionnelle de la cause palestinienne, avait qualifié Mourad Dhina de «terroriste» dans un de ses écrits. Une plainte avait alors été déposée, non pas par le concerné lui-même, mais par Rachad, section Belgique-Hollande-Luxembourg, dont l’affidé du FIS dissous est un des membres fondateurs de l’association-mère à Genève, en Suisse, et est également militant au sein d’El-Karama et du Congrès de la Oumma.

La police belge semble avoir remis en cause le chef d’accusation après avoir visionné le passage d’un documentaire français dans lequel Mourad Dhina reconnaît que le parti extrémiste religieux du FIS est derrière l’assassinat de journalistes et de militants de gauche algériens durant la décennie noire. Mourad Dhina a, en effet, affirmé que ces victimes du terrorisme avaient été assassinées parce qu’elles avaient «choisi leur camp».

Selon des documents révélés par Rafaa, un des plaignants, Abderrahim Rakik en l’occurrence, est impliqué dans une affaire scabreuse. Ce dernier a créé une entreprise de vente de volailles de droit belge en 2012, alors que la marchandise lui parvenait gratuitement de Turquie sous forme de don pour la «cause». La revente de cette viande blanche à des boucheries halal lui rapportait trois millions de livres sterling par an, sans qu’il ait payé le moindre sou aux impôts. Par ailleurs, cet escroc employait des migrants clandestins en contrepartie de salaires insignifiants.

Toujours selon les documents dont Rafaa détient une copie (voir lien ci-dessous), l’acolyte des frères Zitout, pris à la gorge, a mis le feu au siège de sa société avant de déclarer faillite pour tromper la société d’assurance dans l’espoir d’obtenir un dédommagement conséquent, mais le subterfuge fut démasqué et la justice l’a condamné à verser des sommes mirobolantes. Ce dossier n’est pas clos et l’enquête se poursuit.

De son côté, Maître Djamel Yalaoui, l’avocat de notre confrère Mohsen Abdelmoumen, poursuit ses investigations sur les fondateurs de la section belgo-hollando-luxembourgeoise de Rachad. Il a réussi à remonter la filière jusqu’à deux sociétés fondées par le frère de Larbi Zitout en Belgique à son nom et au nom d’un troisième frère répondant au nom de Miloud, lui aussi établi en Belgique. Il y a lieu de signaler que Tahar Zitout a créé une école islamique privée à Bruxelles pour enseigner la langue arabe, laquelle école bénéficie d’aides financières étrangères et perçoit de frais en pounds sonnants et trébuchants, versés à son directeur par les parents d’élèves.

L’enquête se poursuit cependant que les fondateurs, pourtant si bavards de Rachad, se murent étrangement dans un silence de cathédrale.

R. I.

Published in https://www.algeriepatriotique.com/2020/12/04/plainte-contre-le-journaliste-mohsen-abdelmoumen-zitout-et-ses-acolytes-se-degonflent/

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