L’Algérie d’une castration à une autre
Le festin des usurpateurs se fête dans ma patrie souillée
La trahison se fête
Le festin des fauves…
On innove, on invente, on crée…
L’hypocrisie est une religion florissante
Salafisme et selfies avec McCain
Une nation errante entre deux métros en chantier et une autoroute-automout
Pas d’avenir ni d’horizon sauf les pleureuses dans des cimetières privatisés
Vous allez oublier, croyez moi
Déjà il y a eu Jugurtha et puis Ben M’Hidi… l’heure des chacals a commencé
Mémoire gommée… et têtes qui ne servent qu’à mettre de la gomina…
Gardez vos mensonges… vos trahisons grandeur nature
Vous oublier est un privilège… on rêve d’avoir accès
Un accès qui est un pouvoir
Pas celui d’emprisonner et de martyriser notre sève de patriote
Une injure ne peut se réparer et vous êtes le déshonneur conjugué à la mort lente… celle des traîtres
Au fait, combien ça coûte ?
Question pertinente
De l’impertinence de nous agresser avec vos fausses dévotions, vos prières païennes…
De vous rien ne subsistera, tout se consumera par votre perfidie…
Balafres béantes de notre patrie, souillures d’un temps révolu,
Vos chants sont nos complaintes de suppliciés
Vos pleurs de crocodiles sont un hymne à notre vie…
Celle que vous avez volée, assassinée et hypothéquée
De qui parle l’homme du fedj… des morettistes, des pinédistes et diverses sectes… produits dérivés d’une castration historique…
Je disais vous pleurez est c’est notre fête… vous allez pleurer, quoique j’en doute, car même un croco a une limite…
Qui se rappellera de vous sinon vous-même ?
Oublier est un luxe et nous sommes loin de Neuilly…
Vos sigles tronqués qui ressemblent à une sous-marque de parfum…
Vos prières sur vous… les morts
Comment oublier les nôtres qui donnèrent leur vie en sacrifice ?
Tout ça pour ça, disent les jeunes que vous n’aimez pas, vous, les vielles bricoles du SDECE et de la DGSE, du Mossad…
L’ennui n’est guère créatif chez vous… il est juste ennuyeux à crever
De grâce, et la grâce est divine et échappe à vos maîtres et à vos roitelets de poche,
Oubliez nous… faites un effort de castrés colonisés…
Traître un jour… vous êtes les traîtres de toujours
Celui qui n’a pas d’honneur n’a pas de patrie et de larmes,
Juste des comptes en banque, des villas, et une histoire pas glorieuse du tout…
On achète une place au parlement et au ministère mais l’honneur n’est pas coté en bourse
Dommage pour vous… pour vos hypocrisies et fausse gloriole bon marché
Dans vos cimetières rien ne poussera, ni patate, ni carotte, même pas des navets
La vie est très agréable sans vos faux prophètes, vos compromissions et vos héros de pacotille
Alors, eunuques,
Nos mondes ne se rejoignent jamais
La Vertu n’est pas compatible avec le quai d’Orsay, ni la perfide Albion, ni la Maison blanchâtre
Vos Mecques ne sont pas les nôtres, votre dieu n’est pas le nôtre
Pleurez qui vous voulez…
Vos spectacles sont bons pour la castration… la vôtre et celle de vos ouailles
Spectacle pitoyable de vos hypocrisies franchisées… sponsorisé par qui vous savez
De lointaines contrées, j’entrevois ma verte vallée…
Des horizons lointains, les pleurs des miens se conjuguent à ceux des marins d’Amsterdam et de Hambourg
La lumière éteinte par le ventre des bagarra…
Nos larmes sont authentiques …celles qui pleurent Ben M’Hidi
Dommage qu’il n’y ait pas de viagra qui puisse vous faire pleurer… ça redresse mais ça se casse
Dégueulasses vous êtes
Perfides et hypocrites
Pleurez-vous les uns les autres
Les témoins ne sont pas là pour parler de vous et de vos déchéances
Soyez maudits… secte de politicards et journaleux mercenaires
Et vous l’êtes… regardez vos vieux cacochymes
Même la mort prend sa retraite face à vous… et vous-mêmes n’oserez pas prendre votre retraite
Vous vous accrochez
La mort a pris de jeunes rêveurs, bâtisseurs de cette nation…
Elle vous laisse trimballer vos vielles carcasses inutiles sauf à l’ennui créatif
Soyez maudis, dis-je
Usurpateurs créatifs et pleurnichards… Jugurtha est l’original, faites semblant de pleurer vos photocopies, vos échecs… dans votre partouze réconciliatrice et perfide
Trimballez vos maladies et vos trahisons…
Et vite, soignez-vous loin de la terre de Jugurtha…
Vous ne supporterez pas l’air frais de nos montagnes
Fuyez ailleurs, loin, très loin
Jusqu’au bout de vos trahisons et de vos ennuis créatifs
Que c’est salvateur de quitter les rivages des traîtres et des castrés assermentés…
Pleurnichez et poignardez-vous les uns les autres… loin de nos yeux
Vestiges délabrés rendant hommage à vos dévastations consensuelles
Terre de Jugurtha fière et digne… gloire à toi et mort aux traîtres
Jugurtha vous résistera à tous, tant que vous êtes
Vos pleurnicheries réconciliatrices ne pourront rien.
Juste une question
Pourquoi un résistant et révolutionnaire meurt-il jeune alors que…
Ses idées lui survivent ?
La mort est en grève, voire en congé de maternité, avec vous
Bref, trêve de vos hypocrisies, circulez… y a rien à voir
Même pas vos tronches vieilles et moches et vos ignobles compromissions, vos trahisons
Même dans votre mort biologique raréfiée… c’est chez vos maîtres occidentaux que vous rendez votre dernier souffle perfide
Vous fuyez l’ange Gabriel et même vos morts sont off shore
Que c’est fatiguant d’évoquer des épaves
Même le plus habile des marins se noierait dans un océan de chagrin
Tellement vous êtes ennuyeux et désespérants
Brûlez en enfer, tous.
Et bonne année à tous les fatigués de vos gueules
Une nouvelle année qu’on espère sans vous
Dites amine, bande de crapules !
Mohsen Abdelmoumen
Il était une fois l’Algérie…