Imane Khelif terrasse l’oligarchie et vote Tebboune

Imane Khelif, médaillée d’or au JO de Paris 2024. D.R.

C’est l’histoire d’une jeune fille venue d’un village socialiste algérien du côté de Tiaret et qui s’est imposée aux Jeux Olympiques de Paris à coups de poing. Que n’a-t-on pas entendu à son propos ! Elle a subi un véritable lynchage. Tout le monde s’est acharné sur elle en lui attribuant les propres travers de cet Occident putride qui fait du transgenrisme le symbole du progrès et qui donne le pouvoir à des malades mentaux mi-hommes mi-femmes, en les nommant ministres ou chefs militaires. Tous les héraults de la « démocratie » et des « droits de l’homme » ont voulu faire tomber Imane mais elle a tenu bon. Son courage et sa pugnacité en ont fait la digne héritière des Hassiba, Djamila, Lalla Fatma N’Soumer et toutes les femmes algériennes connues ou anonymes qui ont lutté vaillamment pour leur pays. La grande et brave Imane Khelif comme la petite perle Kaylia Nemour, la fée de Jijel, ont brillé comme deux étoiles dans le ciel de Paris. Le coup de poing et la grâce, deux jeunes filles algériennes en or, ont donné une raclée magistrale à tous les cercles anti-algériens qui sont malades d’entendre Kassaman et les cris de liberté du public algérien venu en masse de toute l’Europe pour soutenir leurs championnes. Malgré l’acharnement collectif de l’oligarchie, l’hymne national algérien a retenti à Paris en même temps que notre fier drapeau s’élevait sur sa hampe dans le ciel obscur du monarque Macron. C’est le sang des martyrs qui a été honoré dans le pays de leurs bourreaux !

Que retenons-nous de ces jeux de Paris à part leur cérémonie d’ouverture célébrant l’abjection d’un Occident en déliquescence ? Nous retenons que malgré les insultes répétitives proférées contre elle par tout un establishment dégénéré, Imane Khelif, cette jeune fille volontaire, a trouvé dans l’adversité la force de vaincre. Ni les pleurnicheries de son adversaire italienne, grande pleureuse devant l’Eternel et adepte de la Commedia dell’arte, ni les insultes de Donald Trump, Elon Musk, Giorgia Meloni, JK Rowling, des médias de masse et de tant d’autres, n’ont réussi à déstabiliser notre championne. Imane trône aujourd’hui dans l’Olympe après s’être imposée à coups de poing et après avoir montré au monde entier qu’un mental d’acier, la rage dans le ventre et la soif de la justice pouvaient vous propulser sur la plus haute marche du podium. Au cours d’une communication téléphonique aussitôt la victoire assurée, Imane a été félicitée par le président Tebboune, qu’elle appelle son premier supporter, et elle a répondu qu’elle lui avait promis la médaille d’or et qu’elle avait tenu parole. La petite fée Kaylia a aussi été félicitée par le président et elle l’a remercié par un « Choukrane, Monsieur le Président ».

Imane me fait penser à Jack London qui a écrit des nouvelles sur la boxe qu’il pratiquait. Il a notamment écrit « Un steak » dans lequel il décrit très brillamment le noble art qu’Imane Khelif pratique avec brio. Dans cette nouvelle, London raconte la misère sociale aux Etats-Unis et explique comment son héros a perdu un match à cause de la faim qui le tenaillait. Imane est une vraie championne qui sait esquiver les coups et qui sait en donner et elle a été reconnue par l’Etat algérien qui lui a fourni une infrastructure et les moyens pour avoir toutes les chances de remporter la victoire. L’Algérie lui a même offert un entraînement intensif avec un excellent entraîneur qui l’a préparée pour les JO. En montrant sa grande force d’âme, Imane est devenue un symbole de volonté et la porte-voix de l’Algérie. Elle n’a pas combattu que ses adversaires sur le ring, elle s’est battue contre tous ceux qui la conspuaient dans le monde. En Algérie, les forces réactionnaires recrutées dans l’islamisme politique devront désormais faire profil bas et s’incliner devant nos championnes. La femme algérienne est notre fierté et représente un projet anti-islamiste par excellence, surtout quand cette femme s’impose à l’international avec son talent, son génie, et sa créativité. Imane et Kaylia en sont de parfaites représentantes.

Dans cet empire décadent, nous avons vu nos athlètes algériens attaqués de toutes parts avec acharnement. Imane a été accusée d’être un homme transgenre, Kaylia médaillée a été revendiquée comme ayant été « fabriquée » par la France après avoir été rejetée par la fédération française comme menu fretin, le coureur Djamel Sedjati a subi 16 contrôles antidopage en 40 jours ainsi qu’une perquisition par la gendarmerie française avant sa prestation en finale, bref rien n’a été épargné à nos champions pour les déstabiliser. Ce que ne savent pas les ennemis de l’Algérie, c’est la ténacité et la résilience des Algériens face à l’adversité. Le peuple algérien s’est toujours redressé à chaque fois qu’on a essayé de le briser. Ces athlètes sont les dignes héritiers des champions algériens qui ont donné leur vie pour la cause nationale. Ces jeunes talents ont appris à leurs dépens à quel point les cercles occultes de politicards magouilleurs anti-algériens ont des insomnies en voyant brandir notre drapeau national. Ce sont des algérophobes acharnés qui enragent de ne pas avoir réussi à nous briser. Ils ont pourtant essayé à maintes reprises, mais nous nous sommes à chaque fois redressés, debout et fiers comme nos ancêtres, fidèles à notre Histoire millénaire, une Histoire glorieuse de bravoure et de courage, avec un peuple qui se sait battre et se relever. Nous avons combattu le colonialisme et nous l’avons déraciné et jeté dehors, nous avons combattu l’hydre intégriste et nous l’avons terrassé. Nous continuons nos luttes pour la cause juste des peuples et toute la Terre sait que nous sommes la Mecque des Révolutionnaires ! 

Concernant le lynchage et le harcèlement inouï qu’a subi notre championne Imane Khelif, n’oublions pas que l’IBA est un organisme infiltré par le Makhzen marocain qui, fidèle à ses pratiques habituelles de dénigrement contre tout ce qui est algérien, n’a pas manqué de calomnier notre boxeuse. Mais Imane est une battante et n’a pas l’intention d’en rester là. Sitôt après sa victoire, elle a déposé une plainte qui a amené le parquet de Paris à ouvrir une enquête pour cyberharcèlement aggravé. L’enquête a été ouverte par le pôle national de lutte contre la haine en ligne pour « cyberharcèlement en raison du genre, injure publique en raison du genre, provocation publique à la discrimination et injure publique en raison de l’origine ». Les investigations ont été confiées à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine. « L’enquête pénale déterminera qui a été à l’initiative de cette campagne misogyne, raciste et sexiste, mais devra aussi s’intéresser à celles et ceux qui ont alimenté ce lynchage numérique » a déclaré le parquet de Paris. Tous ceux qui ont participé à ce lynchage sur les réseaux sociaux et dans les médias vont déguster. Il convient également de noter qu’il a été question de cette affaire au Conseil de sécurité de l’ONU où le représentant de l’Algérie a remis poliment son homologue russe à sa place lorsque celui-ci a évoqué sans la nommer l’affaire Imane Khelif. Le diplomate algérien a déclaré que la boxeuse algérienne était une femme, née et élevée en tant que telle, et qu’elle faisait la fierté des vaillantes femmes algériennes, ajoutant que ceux qui prétendent le contraire « doivent obéir à des agendas inavoués ».

Mohsen Abdelmoumen

A suivre

Publié dans La Nouvelle République: https://www.lnr-dz.com/category/debat/?edition=8050